Alimata est avec nous depuis six ans maintenant et n’a pas encore trouvé d’emploi, bien que l’emploi soit son deuxième plus grand rêve. Deuxièmement, parce qu’elle est la maman du garçon handicapé dont nous vous avons rappelé l’histoire hier – et rien n’est plus important pour elle que le retour à la santé de son fils bien-aimé.
La jeune femme de 27 ans a commencé un cours de coupe-couture et d’apprentissage de la lecture dans notre centre de couture à Gourcy l’année dernière, mais les absences dues à la garde des enfants l’ont obligée à faire une pause. Nous avons offert à son enfant une rééducation et d’autres rendez-vous médicaux, ce qui lui a permis de reprendre la couture, mais le trajet hebdomadaire à l’école lui posait problème.
Un rappel : suivre un tel cursus en trois ans est en somme une garantie d’obtenir un emploi au Burkina Faso. 62% de la population burkinabé âgée de plus de 15 ans ne sait ni lire ni écrire. Terminer l’école est une vraie distinction.
Et c’est alors que VOUS êtes venu à la rescousse en finançant ses déplacements hebdomadaires à l’école de couture. Alimata n’a pas perdu cette opportunité ; elle assiste régulièrement aux cours et est une élève exemplaire.
Il y a une raison pour laquelle nous vous racontons l’histoire de cette femme aujourd’hui. Nous célébrons la Journée internationale de l’éducation. Pour Alimata, l’éducation est une chance pour un avenir paisible dans lequel elle peut prendre soin d’elle-même et de son fils. Vous pouvez lui donner une telle opportunité aujourd’hui en donnant à Alimata un bouquet de bien que nous transformerons en plus de jours d’apprentissage.