« Ces enfants, malgré leur malnutrition, sont si beaux… Mais dans cette beauté, dans ces yeux, il y a une telle souffrance – ça donne la chair de poule. Vous regardez dans les yeux d’un enfant et voyez un adulte qui a survécu au pire. Ce sont parfois des enfants de trois ans pour qui l’enfance est finie. » dit Agnieszka Gugała en plaçant un repas devant le petit Kaleb. C’est déjà le deuxième, et ils seront quatre aujourd’hui. Chacun d’eux financé par vous. Un morceau tombe de sa fourchette et une larme semble s’être formée dans son œil.

Mais Kaleb est heureux aujourd’hui, bien qu’encore trop faible pour sourire avec une joie enfantine. Il est sorti de l’hôpital, et aujourd’hui plus rien ne lui fait mal. Il ne reste plus que cette faim désespérée et cette tristesse dans ses yeux, comme si la nourriture allait à nouveau manquer. Ce n’est que grâce à vous que nous pouvons garantir qu’il ne s’épuisera pas. Merci, vous êtes de vrais super-héros.

Kaleb est déjà sous la garde de sa mère, à l’abri de l’agitation de la guerre qui se prépare quelque part plus loin – mais pas si loin. A Ntamugenga en République démocratique du Congo, la situation risque de changer du jour au lendemain, mais Agnieszka reste à son poste.

Kaleb a encore des mois de thérapie nutritionnelle devant lui. Seul le compléter peut garantir que les problèmes digestifs très douloureux ne reviendront pas et qu’une piqûre de moustique ne se transformera pas à nouveau en paludisme aigu. Si vous en avez l’occasion, s’il vous plaît – partagez un repas avec ce brave petit. Nous sommes sûrs qu’il rendra bientôt la pareille avec un sourire d’enfant, le plus radieux.