Il est difficile d’accepter l’idée qu’un jeune de 17 ans meure. C’est notre patient à l’hôpital de Ntamugenga. Bien que le garçon ait survécu aux batailles qui se déroulent autour de lui, aux problèmes d’eau et au paludisme endémique, la vie lui est lentement enlevée par le cancer. Sœur Agnieszka fait ce qu’elle peut pour qu’il soit aussi à l’aise que possible pendant ses jours les plus difficiles. La transfusion ne lui sauvera pas la vie, mais elle le rendra plus fort et soulagera ses souffrances.
Cette semaine, du 22 au 26 novembre, nous célébrons les journées du don de sang. Dans notre hôpital de Ntamugenga, le sang est donné par toute personne en assez bonne forme physique. En raison des combats en cours à proximité, l’accès aux médicaments et à la nourriture est difficile, de sorte que de moins en moins de personnes peuvent devenir donneurs de sang.
Lorsque nous manquons de donneurs de sang, l’approvisionnement en sang doit être payé. Ce coût correspond à l’entretien du centre de transfusion, au stockage et au transport du sang. Nous sommes l’un des deux seuls centres de la région qui fonctionnent encore et effectuent des transfusions, nous recevons donc les cas les plus difficiles.
Le sang guérit non seulement les blessés, mais surtout ceux qui souffrent de paludisme et d’anémie. Chaque don de sang vaut son pesant d’or, c’est pourquoi nous vous prions de faire don d’un sac si vous le pouvez. C’est une vraie bouée de sauvetage.