République démocratique du Congo
La RDC, le second pays africain en termes de superficie, est plein de paradoxes. D’un côte, il abonde en richesses naturelles (cobalt, cuivre, pétrole, diamants, or…) ; de l’autre, ses habitants sont parmi les nations les plus pauvres du monde. Depuis des décennies, la RDC est plongée dans des conflits à répétition qui sont à l’origine de l’une des crises humanitaires les plus importantes dans le monde.
Infos clés :
- 77% de la population du pays vit dans une pauvreté extrême avec moins d’1,90 dollar par jour
- 16% de la population du pays, ce qui donne environ 13 millions d’individus, a besoin d’aide humanitaire urgente
- 13,6 millions de Congolais n’ont pas d’accès aux sources d’eau potable ni aux équipements sanitaires de base
- toute la RDC est parsemé de sources de maladies mortelles telles que la rougeole, le paludisme, le choléra ou le virus Ebola
- environ 10% de tous les cas mortels du paludisme en Afrique subsaharienne ont été enregistrés en RDC
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14.10.2020
Valentin a un an. Il est né dans une famille pauvre dans l’un des villages au milieu de la brousse congolaise. Sa naissance a tout changé dans la vie de sa famille.
L’albinisme a de nombreuses conséquences. C’est de l’exclusion sociale et des problèmes de santé très graves. Le manque de colorant dans la peau, les cheveux et l’iris signifie en bref l’absence de bouclier protecteur contre les effets nocifs de la lumière du soleil. Pour éviter les brûlures et les dommages oculaires, traitez le soleil comme votre ennemi ultime.
Depuis que le garçon est venu au monde, sa famille était la cible des regards indiscrets de leurs voisins et des commentaires qui rendaient ses parents de plus en plus chagrins. Le père du garçon n’a pas pu supporter la pression et a disparu. La mère de trois enfants a quitté la maison et a erré. Elle est restée plus longtemps avec ses cousins dans un village à quelques kilomètres de l’hôpital de Ntamugenga.
Un jour, Valentin est tombé malade. Il a eu la diarrhée et s’est affaibli. Au centre de santé local, on lui a refusé l’assistance sans payer des frais que sa mère ne pouvait pas se permettre. Puis l’un des patients a chuchoté à l’oreille de la mère de Valentin : « Va à Ntamugenga, ils t’aideront là-bas. »
Ils nous sont finalement parvenus. Nous avons pris soin du petit rapidement, il avait le paludisme et une infection. Nous l’avons guéri. Nous les avons nourris tous les deux. Après quelques jours, ils ont pu rentrer chez eux. Ils ont reçu de la nourriture, mais le même jour, notre équipe est allée vérifier la situation sur place. Nous avons réalisé que ce n’était pas la fin de l’aide que nous devions leur apporter.
La femme aime le petit, mais ne comprend pas l’albinisme. Il ne sait pas comment le protéger du soleil. Il a besoin d’une aide psychologique et de connaissances spécifiques sur l’état de son fils.
Sœur Agnieszka connaît une autre famille dans laquelle est né un enfant atteint d’albinisme. Le petit garçon grandit et ses parents savent comment prendre soin de lui. Ils sont contents. Nous voulons connaître les deux familles et travailler à à ce que la mère ait confiance en elle-même et ainsi pouvoir prendre soin de son fils.
Rejoignez l’équipe de sœur Agnieszka et grâce à votre soutien, soyez présent dans de nombreuses histoires comme celle-ci.