Mohamed n'aime pas le camp, mais aime aider

Grèce

En 2015, 856 000 personnes ont traversé les îles grecques, tandis qu’en 2017 et 2018, ce nombre est tombé à moins de 30 000 (selon le HCR). Mais dès 2019, les arrivées ont de nouveau augmenté, atteignant plus de 60 000 personnes. L’expérience montre qu’il est possible de rester bloqué sur Lesbos pendant plusieurs années. Nikos et Katerina tiennent un petit restaurant sur l’île, où chaque réfugié peut se sentir chez lui et recevoir un repas gratuit.

APERÇU :
  • Fin 2024, il y avait près de 4 000 réfugiés dans le camp de l’île grecque de Lesbos. Près de 28 % d’entre eux sont des enfants.

  • Depuis le début de l’année 2015, près d’un million de réfugiés sont arrivés en Europe via les îles grecques.

Nous fournissons plus de

320

par jour aux réfugiés
Nous distribuons des repas et

des articles de premiers secours

aux plus démunis, notamment aux enfants, aux femmes enceintes et aux malades
Nous nous occupons d'une

ferme de 5 hectares

qui fournit des emplois et approvisionne la cuisine en légumes

13.07.2023

La chaleur étouffante tombe du ciel. Il fait 40 degrés à l’ombre à Lesbos. Il n’y a pas d’ombre dans le camp, donc tout le monde rôtit dans une chaleur encore plus grande. À 12 h 30, un bus avec des repas de notre cuisine Home for All traverse la porte du camp. Un groupe de jeunes hommes nous attend au milieu du parc. Chaque jour, ils participent à la distribution des repas, visitent les malades et les diabétiques.

« Papa a dû aller en ville pour faire des courses importantes. Je suis ici à sa place. J’aime vraiment aider », se présente Mohamed en emballant les repas dans un sac. Il ne détourne pas son attention de la tâche. Il est venu ici pour agir. Il prend une carte indiquant les adresses des conteneurs à visiter. Nous passons derrière lui.

Mohamed n’aime pas le camp, mais il aime aider. Il veut, au milieu de tout le désespoir qui l’entoure, sentir qu’il peut encore soutenir les autres. La responsabilité et la confiance ajoutent quelques centimètres à sa taille. Il n’attend rien en retour. Il agit avec agilité comme s’il était sur un terrain de football, sautant entre les cordes à linge tendues entre les conteneurs. Avec le plus grand des bienséances, il frappe à la porte, adresse à ses hôtes le sourire le plus charmant, demande si tout va bien, quitte un repas et offre ses salutations en leur souhaitant un bon repas.

« La sympathie ne suffit pas. Livrer un repas à quelqu’un, c’est résoudre un problème précis, » explique le garçon. Ses paroles résonnent.

Si la compassion ne vous suffit pas non plus, laissez-vous convaincre d’acheter à la boutique en ligne, Bienfaisance24. Dans notre boutique caritative, vous pouvez donner un repas en quelques secondes aux résidents malades du camp de Lesbos qui n’ont rien à manger. Mohamed se fera un plaisir de le livrer entre leurs mains.