Nous apportons de l’aide au milieu du chaos de la guerre au Liban

Liban

La crise politique et économique qui s’aggrave depuis octobre 2019 pousse le Liban au bord de la faillite. La situation tragique a été aggravée par une gigantesque explosion de produits chimiques stockés à Beyrouth. Le port de plaisance de Beyrouth en 2020. La classe moyenne a pratiquement cessé d’exister. Les citoyens instruits fuient l’hyperinflation, le chômage qui augmente chaque mois, les coupures d’électricité et les pénuries de carburant.

Aperçu :
  • Depuis le début de la crise, la livre libanaise a perdu plus de 98 % de sa valeur (en 2024)
  • Depuis octobre 2019, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de plus de 1 000 %
  • Le PIB a chuté de 70 à 75 % par rapport à sa valeur d’avant la crise.
  • 80 % de la population libanaise (plus de 3 millions de personnes) vit dans la pauvreté. L’extrême pauvreté touche 36 % des Libanais (1,38 million)
  • Il y a une pénurie de médicaments spécialisés dans tout le pays, et le prix des médicaments de base est hors de portée du Libanais moyen
  • Les coupures prolongées d’électricité et de carburant (jusqu’à 22 heures par jour) paralysent la vie quotidienne des Libanais
  • C’est le pays qui compte le plus grand nombre de réfugiés par habitant (1,5 million de réfugiés syriens et 11 645 réfugiés d’autres nationalités)
  • En raison des bombardements menés par Israël, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays a atteint plus de 1,2 million en octobre 2024
Nous fournissons des médicaments, de la nourriture et des produits d'hygiène et d'assainissement de base à

260

malades chroniques et pauvres
En 2024, nous avons distribué des biens essentiels, en fournissant un soutien médical et alimentaire à

plus de 350

personnes déplacées à l'intérieur du pays en raison des bombardements israéliens
Nous avons financé

1000

kits contenant de la nourriture, des vêtements, du matériel pédagogique et des produits d'hygiène pour les enfants déplacés

03.10.2024

« Les gens dorment sur la plage, dans les parcs et dans les voitures », explique notre contact à Beyrouth. Le chaos s’est emparé du Liban alors qu’Israël commence son invasion terrestre du pays. Notre espoir que le monde intervienne et que personne ne permette cette escalade s’est brisé. C’est en train de se produire. Israël a ouvert un nouveau front de guerre ouverte au Moyen-Orient.

En quelques heures, le bilan s’est élevé à 55 morts et 156 blessés. Plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir vers le nord, dont 300 000 enfants.

« C’est une vague massive de personnes terrifiées. Elles ont besoin d’aide. Elles n’ont rien avec elles. Notre stock de médicaments prévu pour des semaines a été épuisé en quelques heures seulement. Nous voulons être là pour elles, mais nous n’avons pas les ressources pour les sauver », explique le Dr Harouny, responsable des opérations de La Bonne Fabrique au Liban.

Le pays est dans le chaos. Une coupure d’information obligatoire est en vigueur dans le sud, où l’armée israélienne a traversé la frontière à plusieurs endroits, occupant des villages voisins. Les journalistes et les informateurs n’ont pas le droit d’entrer dans la zone. Les rapports font état d’environ 70 frappes aériennes au cours des dernières heures, mais les détails ne sont pas confirmés en raison d’informations contradictoires des deux côtés. 

L’Iran a uni ses forces avec le Hezbollah, lançant environ 400 missiles sur Israël, visant principalement des installations militaires et de sécurité, bien que la défense aérienne israélienne ait intercepté la plupart d’entre eux. Les bombardements intenses se poursuivent au Liban, avec des tirs d’artillerie dans les régions de Jnoub et de Begaa, ainsi que sur Beyrouth.

Nous devons nous mobiliser. Notre équipe sur le terrain sait exactement ce qui est nécessaire. Nous devons d’abord et avant tout donner la priorité aux malades et aux enfants. Les malades doivent bénéficier d’une continuité dans leur traitement et d’un accès aux ressources essentielles. Pour les enfants, nous voulons créer un sentiment de sécurité dans des abris temporaires, les épargnant ainsi aux fardeaux de la guerre. Nous leur fournirons des colis contenant des sous-vêtements, des vêtements, des imperméables, du lait maternisé, des biscuits, des fournitures scolaires et des articles d’hygiène. 

Nous aidons les Libanais !