Il n’y a pas d’histoire concrète ici. Pas de succès, pas de joie, pas d’échec. C’est une réalité d’après-guerre. Et, en fait, toujours une réalité de guerre.
Les bombes sont tombées sur Ntamugenga fin juin de l’année dernière. A cette époque, plus de 3 000 réfugiés, chassés de chez eux par la ligne de front mouvante, ont cherché refuge autour de notre hôpital. L’hôpital fonctionne maintenant, bien que la zone soit toujours occupée par les rebelles. Les Congolais s’installent dans une nouvelle réalité. C’est une nouvelle normalité anormale.
L’enfance des bébés de la guerre ressemble aux enfants eux-mêmes. Minable et pieds nus. Personne n’a d’argent pour de nouveaux vêtements. Presque personne n’a les moyens d’acheter des pommes de terre, de la farine, du riz et de l’huile, qui doivent être apportés de très loin. Les gens mangent ce qui pousse dans leur jardin. Le problème est que peu de choses veulent pousser sur les roches volcaniques.
Les enfants congolais ne vont pas à l’école. Des explosions peuvent être entendues tous les jours dans la région. L’école est fermée jusqu’à nouvel ordre, alors les enfants errent entre les cases. Trouver du bois de chauffage, porter de l’eau du puits et garder les chèvres sont leurs seules activités. Ce n’est pas le genre d’enfance que nous voudrions pour nos enfants. Les parents congolais aimeraient aussi leur offrir une enfance différente. Nous ne pouvons pas tout changer, mais nous pouvons faire quelque chose aujourd’hui.
Un repas pour un enfant affamé est parfois plus que la réalisation d’un rêve. C’est un sauvetage de la famine. Faisons cela pour eux aujourd’hui ! Bienfaisances24 est le moyen le plus simple d’avoir un impact. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de vos 3 minutes et 15 zlotys pour nous assurer qu’un repas pour un enfant affamé au Congo leur parvienne à temps.