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L'aide ne s'arrête pas à Noël - Comment soutenir les personnes confrontées à une crise de sans-abri ?

Pologne

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En Pologne, le sans-abrisme reste un problème social sérieux. Des dizaines de milliers de personnes souffrent d’exclusion sociale lorsqu’elles se retrouvent sans abri. À la Bonne Fabrique, nous pensons que toute personne profondément blessée, pathologiquement et faible, a une dignité inaliénable, a une dignité inaliénable pour laquelle il faut se battre et qui exige le respect.

INFOS CLÉS :
  • en Pologne, plus de 30 000 personnes vivent le sans-abrisme, dont 84% sont des hommes
  • la plupart des personnes touchées par ce problème vivent dans les voïvodies suivantes : Mazowieckie, Śląskie et Pomorskie
  • plus de 100 personnes meurent chaque année dans notre pays à cause du froid
  • les causes les plus fréquentes du sans-abrisme sont : les conflits familiaux, les problèmes liés à la toxicomanie, l’expulsion du lieu de résidence
Durant l'hiver 2023, nous avons donné

251

kits de survie avec sac de couchage, veste et chaussures pour les SDF logeant dans des bâtiments vacants et des dortoirs

18.01.2024

Aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés à une vague de froid, la Fondation La Bonne Fabrique encourage le soutien aux personnes en situation de sans-abri. Comment aider judicieusement ceux qui sont en crise ? Est-ce que ça vaut le coup de le faire soi-même ?

On estime qu’il y a environ 30 000 personnes sans abri en Pologne, dont plus de 3 000 rien qu’à Varsovie. Chaque année, plus de 100 personnes meurent à cause du froid. De nombreuses campagnes de financement visant à venir en aide aux personnes en situation d’itinérance sont organisées pendant la période des Fêtes. Cependant, le froid est arrivé en janvier et une aide est plus que jamais nécessaire.

La plus grande menace pour les personnes confrontées à une crise du sans-abrisme est qu’elles deviennent invisibles.

La Bonne Fabrique – qui soutient depuis plusieurs années les personnes dans le besoin en organisant des collectes de fonds pour les Warm Pack, contenant des sacs de couchage, des vestes et des chaussures pour les sans-abris – une manière d’aider ceux qui vivent dans des bâtiments abandonnés et dans la rue.

Est-ce que cela vaut la peine d’aider par vous-même ? Comment réagir ?

1. N’ayez pas peur d’aider ! Comment répondre aux demandes d’argent des sans-abris ?

La forme de l’aide doit toujours dépendre de la situation de la personne dans le besoin. L’argent liquide est le moyen le plus simple, mais pas toujours la meilleure aide. En donnant de l’argent à une personne sans abri, nous ne pouvons jamais être sûrs qu’il sera utilisé comme nous l’entendons. Tout ce que nous pouvons faire, c’est rappeler au destinataire qu’à partir de ce moment, il est responsable de l’argent qui lui est confié. La peur de « gaspiller » le don ne doit pas nous empêcher d’agir.

Si vous n’êtes pas sûr de la manière dont l’argent sera utilisé, il est toujours préférable de proposer d’acheter quelque chose à la personne dans le besoin.

2. Pour garantir la bonne utilisation de vos ressources, confiez-les à des professionnels d’organismes caritatifs

Si vous souhaitez que vos ressources soient utilisées à bon escient, confiez-les à l’un des organismes spécialisés dans l’aide professionnelle aux personnes en situation d’itinérance. Partager un repas ou de l’argent, il faut se rappeler qu’il ne s’agit que d’une aide temporaire, d’urgence, qui ne résout pas complètement les problèmes qui ont conduit cette personne à vivre dans la rue. Fournir une aide efficace et à long terme aux sans-abris est un processus complexe, et il existe des organisations et des institutions spécialisées dans ce domaine. Cela vaut la peine d’envisager de travailler avec eux si vous souhaitez aider les gens non seulement une fois, mais aussi les aider à surmonter le sans-abrisme.

3. Ne soyez pas indifférent, même malgré vos hésitations : la vie de quelqu’un peut dépendre de votre réaction.

Dans les situations où les personnes rencontrées à l’extérieur ou dans des bâtiments non chauffés sont directement menacées pour leur santé et leur vie en raison du froid, il est impératif de réagir. Les personnes sous l’influence de l’alcool sont particulièrement vulnérables aux situations dangereuses.

Dans de tels cas, il est préférable de contacter la garde municipale, la police ou d’escorter la personne sans abri jusqu’à un endroit sûr. Même si la personne dans le besoin refuse de l’aide, mais que l’on sait qu’elle est en danger, il est nécessaire d’en aviser les services appropriés.

4. Comment aider sans nuire ?

Pour éviter de causer du tort, fournissez le type d’aide que la personne dans le besoin peut accepter. C’est ainsi que fonctionnent les organisations s’occupant des sans-abris. Toutefois, si la personne refuse de coopérer et que la seule chose que nous puissions faire est de lui apporter une aide immédiate, alors celle-ci doit être fournie. Si la personne dans le besoin est prête à suivre une thérapie, accepte les règles des refuges et est prête à franchir une étape supplémentaire pour participer à un programme de formation en logement, les organisations appropriées peuvent fournir une telle aide.

Aider les sans-abris n’est pas facile. Sortir de l’itinérance est un processus, et les personnes en crise ont besoin de temps, de compréhension et de l’aide de spécialistes.

Il ne suffit pas de donner de l’argent à une personne sans abri ou de financer son logement pour l’aider. Les besoins des personnes confrontées à une crise de sans-abri sont souvent complexes, et l’ampleur de l’aide ainsi que la perspective d’un retour à la normale peuvent être écrasantes. Il est donc important de fournir à la personne dans le besoin les soins des spécialistes appropriés et de garantir une sortie progressive de la crise, car il s’agit souvent d’un processus long et difficile pour lequel toutes les personnes sans abri ne sont pas prêtes.

Pour mettre en œuvre des changements permanents, il est nécessaire d’introduire des programmes de formation pour les personnes en situation de sans-abrisme, qui peuvent les aider non seulement à financer leurs besoins les plus essentiels, mais aussi à s’orienter dans une nouvelle réalité – avec un soutien matériel, social et psychologique complet.

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