République démocratique du Congo
La RDC, le second pays africain en termes de superficie, est plein de paradoxes. D’un côte, il abonde en richesses naturelles (cobalt, cuivre, pétrole, diamants, or…) ; de l’autre, ses habitants sont parmi les nations les plus pauvres du monde. Depuis des décennies, la RDC est plongée dans des conflits à répétition qui sont à l’origine de l’une des crises humanitaires les plus importantes dans le monde.
Infos clés :
- 77% de la population du pays vit dans une pauvreté extrême avec moins d’1,90 dollar par jour
- 16% de la population du pays, ce qui donne environ 13 millions d’individus, a besoin d’aide humanitaire urgente
- 13,6 millions de Congolais n’ont pas d’accès aux sources d’eau potable ni aux équipements sanitaires de base
- toute la RDC est parsemé de sources de maladies mortelles telles que la rougeole, le paludisme, le choléra ou le virus Ebola
- environ 10% de tous les cas mortels du paludisme en Afrique subsaharienne ont été enregistrés en RDC
27 000
7 000
953
13.08.2020
Ntamugenga est un petit village. Il n’est situé sur aucune voie de communication importante, mais entouré de collines et de volcans, au milieu d’une forêt équatoriale, il n’a pas grand-chose à offrir. Il ne peut être atteint sans une voiture à quatre roues motrices et il n’y a pas d’infrastructure énergétique. Il existe cependant un hôpital qui, malgré son emplacement sur un terrain aussi difficile d’accès, et grâce à son personnel formidable et à votre soutien, se démarque complètement de tout ce qui l’entoure. Les possibilités offertes par ce centre sont prouvées par les patients eux-mêmes, qui viennent des villes à des dizaines de kilomètres, de plus en plus souvent aussi de la plus grande ville et, en même temps, de la capitale provinciale – Goma.
Pendant une semaine, ce centre, à un village excentrique, a récemment accueilli l’un des professeurs de chirurgie. Il a accepté, avec plaisir, une invitation à Ntamugenga, pour passer du temps avec ses anciens étudiants. Le professeur Eugène, connu et respecté dans tout le Nord-Kivu, comme il l’admet lui-même, doit sa passion pour la chirurgie à un Polonais qui a enseigné à l’université de médecine de Kisangani dans les années 1970. Il y avait beaucoup de joie, de souvenirs, mais aussi de travail acharné. Récemment, de nombreux patients présentant des cas compliqués de chirurgie sont venus à l’hôpital. Les renvoyer à la capitale pour y être soignés est une peine. Aucun d’eux ne pouvait payer les frais de la chirurgie, qui équivalait au prix d’un lopin de terre ou de quelques vaches.
Pour notre équipe, la présence d’un spécialiste reconnu dans toute la province est un vrai luxe. Avec « sa jeunesse », le prof. Eugène opérait, enseignait, puis regardait simplement comment les patients se sentaient. Il a également organisé plusieurs conférences médicales pour notre personnel. Le professeur a été très surpris par nos équipements et matériels dont vous équipez régulièrement l’hôpital. Voyant ce que font nos médecins, il ne pouvait pas croire que de tels miracles se produisent au milieu de la jungle, où les problèmes d’électricité (disponible uniquement à partir du générateur) sont à l’ordre du jour.
Sœurs des Anges, une merveilleuse équipe hospitalière et vous qui, comme les meilleurs anges gardiens, veillez à ce que cet hôpital congolais ait l’équipement nécessaire. D’un petit village difficile d’accès est devenu aujourd’hui un endroit qui nourrit et guérit les gens, étant le seul lieu pour leur porter secours.
Aidez-nous à assurer le bon fonctionnement de l’hôpital en faisant le plein de notre générateur d’hôpital. Sans cela, nous ne pourrons pas, non seulement effectuer des opérations de plus en plus compliquées, mais également des procédures de base. Chaque 10 PLN correspond à une heure d’électricité pour l’hôpital.