« Les gens n’ont pas d’issue. Ils fuient leurs maisons, quittent les régions du nord et migrent, bien qu’eux-mêmes ne sachent pas où aller, où chercher du secours. Imaginez deux repas par jour comme un luxe, un repas comme un choix totalement incertain et pour beaucoup, c’est inaccessible », déclare Gosia.
Pour vous montrer la situation au Burkina Faso basée sur des faits, Gosia Tomaszewska s’est rendue au marché. Elle a comparé les prix actuels des produits de base avec ceux de début février, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine :
Le prix de 100 kg de maïs a grimpé de 100 %, passant de 109 PLN à 218 PLN. Le riz est passé de 130 PLN à 217 PLN. L’aliment de base de la cuisine locale, l’huile, est passé de 90 PLN (pour 20 litres) à 189 PLN, devenant un produit de luxe du jour au lendemain. De même, le sorgho : pour 100 kg, il faut payer le double – non plus 131 PLN, mais plus de 260 PLN. Un simple stylo, qui sera bientôt nécessaire aux écoliers qui retournent à l’école, est devenu trois fois plus cher, et l’engrais nécessaire pour faire pousser des cultures sur des terres arides est passé de 109 PLN à 326 PLN. Le prix de la farine, du beurre et des haricots a également doublé.
Rappelez-vous, moins de 5 PLN par jour. C’est de combien dispose le résident moyen du Burkina Faso pour vivre. Dans un pays où près de 80 % de la population est au chômage, ce qui se passe sous nos yeux nous oblige à venir immédiatement au secours des personnes dont nous avons la charge, c’est-à-dire les 42 familles. Sans nous, ils ne peuvent tout simplement pas faire face.
Nos plans pour les mois à venir comprennent l’achat d’une provision de maïs, l’achat d’outils et de semences pour le jardin, des fournitures scolaires pour les familles les plus pauvres et la poursuite du développement du potager, qui déjà non seulement fournit du travail mais sauve les gens de Gourcy et de ses environs de la famine. Sans vous, nous ne pouvons pas le faire ! Aidez-nous à sauver les habitants de Gourcy de la faim !