République démocratique du Congo
La RDC, le second pays africain en termes de superficie, est plein de paradoxes. D’un côte, il abonde en richesses naturelles (cobalt, cuivre, pétrole, diamants, or…) ; de l’autre, ses habitants sont parmi les nations les plus pauvres du monde. Depuis des décennies, la RDC est plongée dans des conflits à répétition qui sont à l’origine de l’une des crises humanitaires les plus importantes dans le monde.
Infos clés :
- environ 15,6 millions – 18% de Congolais souffrent de la faim
- 3,4 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë
- 41,8% des millions d’enfants de moins de 5 ans sont rabougris
- 63,2% des enfants de moins de 5 ans ainsi que 41% des femmes entre 15 et 49 ans ont une forme d’anémie
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24.07.2018
C’est très certainement l’info la plus édifiante du jour ! Imaginez-vous que lorsque nous avons accueilli Imruva en juin dernier, le garçon, 10 ans, ne pesait que 17 kilos. Son père avait été tué lors d’une mutinerie dans leur village près de Lubero quand Imruva était petit. Sa mère et les enfants du couple quittèrent cette région, connue pour être un champ de bataille permanent, pour Ntamugenga il y seulement quelques mois. La situation des habitants de Lubero, Beni ou encore Butembo, villages situés à quelques 150 kilomètres de Ntamugenga, nous est bien connue. Chaque jour, de nouveaux réfugiés en provenance de cette région-là arrivent à Ntamugenga à la recherche de la sécurité. Certaines localités sont pratiquement dépeuplées. Uniquement ceux qui n’ont plus de force pour marcher y sont restés. Quant à nous, nous faisons de notre mieux pour panser les blessures physiques et psychiques des nouveaux venus. Ils sont pris en charge totalement gratuitement. Sans vous et votre générosité cela n’aurait jamais été possible.
Lorsque nous avons accueilli Irmuva, nous l’avons soumis à toute une batterie d’examens. Comme son état fut jugé très grave – il souffrait d’un sepsis et d’une malnutrition aiguë – il a été immédiatement hospitalisé. Heureusement, grâce à du lait fortifié et des repas thérapeutiques spéciaux, il a rapidement repris ses forces. Désormais, un mois après son arrivée à Ntamugenga, il n’a plus quasiment aucun souvenir de son état piteux. Pourtant, il est toujours pensionnaire de notre centre d’aide alimentaire. S’il marche toujours assez péniblement, nous sommes persuadés qu’il va bientôt courir normalement, comme tout enfant de son âge.
Si les hôpitaux sont souvent associés aux notions de la maladie, de la souffrance, voire de la mort, l’hospitalisation a mis terme aux souffrances, à la peur et à la famine qu’éprouvaient Imruva et sa maman. Retourneront-ils un jour à leur village de Lubero ? Ils le désirent, puisque c’est là bas qu’ils sont chez eux. Mais tant que la guerre continue, leur maison est chez nous, à Ntamugenga. Jusqu’à nouvel ordre, ils resteront sous nos ailes.
Le nombre des enfants en malnutrition aiguë que nous admettons à l’hôpital de Ntamugenga ne cesse de croître. Le mois dernier, nous avons accueilli 53 petits patients atteints de maladie de famine. À la même période de l’année précédente, ils n’ont été « que » 38…
En un seul mois, notre personnel a aidé plus de 2000 patients. Voici quelques chiffres qui prêtent à la réflexion : 1893 rendez-vous médicaux, 88 accouchements, y compris 25 par césarienne. À côté de 53 gosses atteints de malnutrition aiguë, nous avons également pris soin de 110 petits en malnutrition modérée. Le nombre de patients que nous avons guéri du paludisme est également en croissance. En un seul mois, nous avons pris en charge 1179 malades. À la même période de l’année précédente, ils n’ont été « que » 832…
Les statistiques explosent à cause de la situation toujours plus instable dans le pays. De nouvelles vagues de réfugiés se déplacent à travers toute la région tandis qu’une nouvelle rébellion armée est sur le point d’éclater, ce qui profite évidemment à toutes sortes de malfaiteurs ou autres rebelles. Comme toujours dans ces cas-là, ce sont les plus pauvres et les plus impuissants qui sont les plus touchés. Ce n’est que grâce à vous et votre générosité que nous pouvons les prendre en charge pour les guérir et nourrir.
Grâce au programme « l’Investissement vital », chaque jour vous donnez un coup de main inestimable à ces gens malheureux.
Aujourd’hui, nous venons de remettre en circulation 10 actions de 50 PLN, 10 actions de 100 PLN et 10 actions de 200 PLN. Des actions de 10 PLN et de 20 PLN issues de l’émission précédente sont également toujours disponibles. En tant qu’investisseur vital, vous faites une affaire de votre vie en sauvant la vie d’un être humain en détresse !