Nous exauçons les dernières volontés de nos plus jeunes patients

République démocratique du Congo

La RDC, le second pays africain en termes de superficie, est plein de paradoxes. D’un côte, il abonde en richesses naturelles (cobalt, cuivre, pétrole, diamants, or…) ; de l’autre, ses habitants sont parmi les nations les plus pauvres du monde. Depuis des décennies, la RDC est plongée dans des conflits à répétition qui sont à l’origine de l’une des crises humanitaires les plus importantes dans le monde.

Infos clés :
  • 77% de la population du pays vit dans une pauvreté extrême avec moins d’1,90 dollar par jour 
  • 16% de la population du pays, ce qui donne environ 13 millions d’individus, a besoin d’aide humanitaire urgente 
  • 13,6 millions de Congolais n’ont pas d’accès aux sources d’eau potable ni aux équipements sanitaires de base 
  • toute la RDC est parsemé de sources de maladies mortelles telles que la rougeole, le paludisme, le choléra ou le virus Ebola 
  • environ 10% de tous les cas mortels du paludisme en Afrique subsaharienne ont été enregistrés en RDC
Dans notre hôpital, on procède annuellement à environ

27 000

procédures médicales
Annuellement, nous prenons en charge environ

7 000

patients atteints de paludisme
En 2023 nos sage-femmes ont assisté à environ

953

accouchements

21.08.2024

Une femme qui perd son mari est appelée veuve. Un enfant qui perd ses parents devient orphelin. Nous avons des mots pour tant de choses, mais il n’y a pas de mot pour un parent qui perd un enfant. C’est peut-être parce qu’un tel renversement de l’ordre naturel dépasse ce que notre cœur, sans parler de notre langage, peut comprendre.

Notre hôpital est le témoin de nombreux adieux entre parents et enfants. C’est une chose à laquelle on ne s’habitue jamais. Nous nous mettons en colère contre le cancer. Nous nous demandons pourquoi des enfants aussi jeunes, qui commencent à peine à connaître le monde, doivent déjà dire au revoir. Quelque chose nous serre la poitrine lorsque nous voyons une bouteille de jus à moitié vide être nettoyée par le personnel – c’était le jus préféré du garçon de la chambre cinq. Ce sont les enfants de quelqu’un, pas des statistiques. Ce sont Filip, David, Neema, Denise.

Sœur Agnieszka, voyant l’état d’un enfant s’aggraver, se précipite parfois au marché pour acheter du maïs et du jus de fruits. Tard dans la nuit, après avoir terminé ses tâches quotidiennes, elle prépare du pop-corn que les enfants adorent, et le jus adoucit ces jours plus tristes où tout leur fait mal et où ils n’ont pas d’appétit. Elle emmène les enfants qui ne peuvent plus se tenir debout sur de petites promenades pour qu’ils puissent continuer à profiter du monde et ne pas être confinés dans une chambre d’hôpital. Parfois, une petite voiture colorée apparaît dans sa poche – c’est un cadeau pour un enfant dont le désir de jouer a été ravivé par les soins palliatifs. Cet endroit nous enseigne que même si nous ne pouvons jamais accepter la présence de la souffrance et du mal, nous pouvons toujours agir – nous pouvons nous efforcer de donner à chaque enfant un bon adieu.

Chaque enfant a des rêves différents, et nous faisons de notre mieux pour les réaliser, même s’ils sont les derniers. Exaucez un dernier vœu à un enfant qui, malgré une maladie en phase terminale, rêve encore !

Aide urgente nécessaire

Sauvez la pharmacie pour les plus démunis au Togo

Cette somme permettra d'équiper les étagères de la pharmacie pour la première moitié de l'année. Ania et Mateusz s'occuperont de cela, et ils voleront au Togo en février pour remplir les étagères avec les antibiotiques, les antipaludéens et les analgésiques les plus essentiels. La pharmacie de Saoudé a des vies à sauver. Elle ne peut réussir sans votre soutien.

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