Ils utilisent des pneus usagés, des bouteilles, des pierres et un bout de ficelle comme jouets. Pour Bahati, ils forment un bus scolaire, dans lequel elle aimerait monter un jour en tant qu’élève. Pascal y voit la maison que sa mère et lui ont perdue à cause de la guerre. Il est difficile de comparer les enfances en Europe et en République Démocratique du Congo, mais les rêves des enfants restent les mêmes : sécurité, amour, sourires.
Avec toute cette créativité enfantine, il est choquant de penser qu’ils pourraient passer la prochaine Journée des enfants de leur vie sans repas. Certains des enfants qui viennent au centre de nutrition n’ont pas mangé depuis des jours.
Ces jeunes enfants ne pensent pas encore à la santé – leurs parents se battent pour cela, nous implorant de l’aide.
Ce n’est pas seulement le conflit armé qui couve à chaque coin de rue qui constitue une menace, mais aussi ses conséquences économiques. Des terres agricoles détruites, des gens qui fuient leurs maisons, le coût croissant de la nourriture qui doit être importée – aucun jouet, pas même le plus beau jouet du monde, ne peut faire sourire un enfant qui a simplement faim. Le paludisme et la tuberculose n’attendent pas leur tour ici. Ils s’attaquent sans pitié aux enfants les plus vulnérables, qui ont besoin d’une thérapie nutritionnelle intensive.
Nous ne pouvons pas changer le monde entier, mais nous pouvons faire en sorte qu’au moins la vie d’un enfant soit sauvée. En pratique, nous en sauvons plus de 4 000 chaque année. Votre don aujourd’hui pour la Journée des enfants sauvera la vie d’un jeune patient demain. Financez un repas thérapeutique et offrez le plus beau des cadeaux !