Marie-Odile a un sourire charmant. C’est délicat, subtil et très féminin. Elle s’assoit habituellement sur un banc dans le parc devant l’école des Sœurs Franciscaines de Dakar. La timidité de Marie-Odile et son sourire témoignent de sa douceur. Parmi ses amis, elle se sent à l’aise. Elle traite les nouvelles personnes avec une légère pointe de méfiance.
Avec gêne et hésitation, elle nous raconte son histoire. Ses paroles à peine audibles et sourdes racontent une histoire d’impuissance. La petite Marie-Odile avait un problème à la jambe. Elle ne se souvient pas quand cela a commencé. Elle était une enfant, elle pensait que c’était temporaire. Elle avait des choses plus importantes en tête. Ses parents ont réglé le problème. Elle pensait que des compresses à base de plantes et diverses pommades pourraient aider. Ils ne l’ont pas fait. Une plaie suintante s’ouvrait régulièrement sur sa jambe. Les muscles se sont atrophiés. La douleur irradie jusqu’à sa cuisse. Son pied lui fait très mal. Les auteurs des diagnostics précédents ont disparu dans les airs.
Elle vient de terminer une cure d’antibiotiques. Cela devrait être mieux, mais ce n’est pas le cas. La blessure près de sa cheville s’est rouverte, ça fait à nouveau mal, elle ne peut plus marcher. Marie-Odile rêve de quelqu’un qui puisse lui dire ce qui ne va pas. Les guérisseurs qu’elle a rencontrés dans sa vie ont déjà essayé sur elle tous leurs remèdes traditionnels. Il nous apparaît clairement que la timidité de la jeune fille est avant tout une méfiance à l’égard des diagnostics ultérieurs, une déception et une impuissance.
Marie-Odile rêve d’un avenir qui ne soit pas éclipsé par la douleur au pied et le handicap. Elle rêve d’un médecin qui lui dira ce qui se passe réellement et saura comment la soigner. Sœur Ewa veut vraiment aider. Elle a déjà envoyé la jeune fille chez les meilleurs médecins du Sénégal. Nous devons la soutenir. Nous ne pouvons pas la laisser tomber.
À l’occasion de la Journée internationale de la femme, au lieu d’un bouquet de fleurs, nous voulons offrir à Marie-Odile quelque chose de bien plus beau : la foi qu’elle pourra voler de ses propres ailes sans souffrir et profiter au maximum de sa vie. En faisant un don symbolique d’un Bouquet de Bien, vous nous aiderez à financer les examens et le traitement de la jeune fille. Nous sommes sûrs qu’elle nous récompensera avec le plus beau et le plus charmant sourire.