Y en a-t-il encore parmi vous qui n’ont pas pris le temps de raconter aux autres ce qui se passe autour de notre hôpital en République Démocratique du Congo ? Pouvons-nous vous demander une fois de plus de partager les dernières nouvelles qui nous sont parvenues et de soutenir la collecte de fonds urgente pour économiser nos frais ?
Les conditions de vie des réfugiés cherchant refuge dans le village continuent de se détériorer. Les organisations n’arrivent pas ici avec de l’aide. Ils ont tout simplement peur. Nous sommes les seuls ici. A quelques centaines de mètres de l’hôpital, d’autres postes militaires sont en cours d’installation. Personne ne peut prédire ce qui va se passer ensuite. La situation dramatique a été aggravée par la saison des pluies, qui vient de démarrer en trombe. Ntamugenga est inondé par des pluies torrentielles. L’eau et l’horrible boue sont déjà partout. Demain l’année scolaire ne commencera pas car les salles de classe sont occupées par des réfugiés. Ils vivent dans des salles de classe, entreposent leurs affaires et diminuent les réserves de nourriture partout où ils le peuvent.
Voici à quoi ressemble aujourd’hui la route à quelques kilomètres de nous. « Actuellement, il n’y a pas d’eau du tout à l’hôpital. Pas une goutte. Nous cherchons une panne, une fuite dans les canalisations, mais ce qui nous frappe, c’est que les canalisations sont déjà vides à la source, dans une zone occupée par les rebelles. Personne ne s’aventurera là-bas. Sans électricité, l’hôpital s’en sortait d’une manière ou d’une autre. Mais sans eau, il ne peut pas faire face », déclare sœur Agnieszka, directrice de l’hôpital.
Nous sollicitons votre aide. Une collecte de fonds urgente est en cours sur notre page d’accueil pour nous aider à faire le plein de nourriture, d’eau et de médicaments. Si vous n’aidez pas ces personnes, personne ne le fera. Faisons tout pour les sauver !